Le terme de démocratie participative est souvent galvaudé et utilisé à toutes les sauces. Sur Lille, il relève largement d’opérations de communication sur l’action municipale dans une logique d’information descendante. La multiplication des différents conseils représentatifs (jeunesse, étrangers, aînés...) se fait toujours dans un fonctionnement très cadré, et n’endigue pas la désaffection croissante à l’égard des enjeux politiques que traduisent les taux d’abstention élevés aux différentes élections, particulièrement dans les quartiers populaires.
Le droit à l’éducation, à la santé, à la mobilité, au logement, sont autant d’exigences à mettre en avant pour une politique sociale de haut niveau, or les politiques d’austérité s’efforcent de réduire ces droits.
Dans ce contexte, l’ensemble des services sont attaqués. De services dédiés à l’enfance (crèches, écoles, centres aérés, etc. ) à l’action sociale ; des services de voirie aux espaces verts. Un grand nombre de bien commun risque de se dégrader, voire de disparaître.
Dans certains domaines, nous demandons à ce que la réflexion sur la gratuité soit développée (transports, services périscolaires...) :
Nous affirmons fortement que les services publics sont la réponse aux besoins vitaux de la population. Il y a, en cette matière, des maîtrises à reprendre, à regagner :
Ce mardi 9 novembre est une journée nationale de mobilisation pour exiger la libération du journaliste et militant des blacks panthers Mumia Abu Jamal, injustement condamné à mort aux Etats Unis, (...)
Base commune de discussion proposée suite au conseil national des 5 et 6 septembre 2008 et votée au plan national par les adhérents.
Plan du texte : Introduction I. Une nouvelle époque, un autre (...)