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Le problème n’est pas le coût du travail mais le coût du capital


« Mutations du capitalisme et transformation sociale » Responsables : Richard Sobel et Roland Delacroix

Le séminaire se tient au siège de l’Association Espace Marx 6 bis, rue Roger Salengro - 59260 Hellemmes-Lille (Accès métro : Ligne 1 - station Marbrerie)

2° Séance : mardi 22 octobre (18h30-20H30)

Le problème, ce n’est pas le coût du travail, mais le coût du capital !

Intervenants : Laurent Cordonnier et Franck Van De Velde, économistes (Lille 1) Discutant : Laurent Mas, syndicaliste, membre de l’U.D. CGT du Nord

Résumé : Quelles sont conséquences néfastes de l’élévation du coût du capital dans l’ère du capitalisme financiarisé, tant sur les plans microéconomique que macroéconomique. Le capital a certes toujours un coût. Ce coût, c’est l’effort collectif qu’il faut fournir pour fabriquer les biens d’équipement neufs destinés à renouveler ou augmenter le stock de capital productif. A ce coût, il est permis d’ajouter le risque entrepreneurial ou marchand. Mais au-delà de ce coût économique ou coût réel, l’acquisition des biens capitaux par les entreprises se « surcharge » d’un coût financier déterminé par les modalités d’approvisionnement des entreprises en capitaux liquides nécessaires au financement de ces acquisitions. Ce coût est formé de revenus prélevés sur l’entreprise – intérêts et dividendes – qui n’ont, en dehors du risque entrepreneurial, aucune justification économique. Ce surcoût a fortement augmenté depuis le tournant des années 80, pour atteindre des niveaux sans doute insoupçonnés : le coût réel du capital est majoré, selon les hypothèses retenues, de 50 à 70 % ; pour 2011, le surcoût se serait ainsi établi entre 94,7 et 132,7 milliards d’euros...Les effets de cette élévation du surcoût du capital sont aujourd’hui bien connus. On observe, évidemment, une augmentation du prélèvement financier (intérêts et dividendes) sur la richesse produite par les entreprises. Cette ponction vient diminuer à due concurrence les revenus perçus par les autres parties prenantes, au premier rang desquels les salariés. Mais l’effet le plus massif de l’élévation de la rente financière va sans doute bien au-delà de son impact sur la répartition fonctionnelle des revenus : il réside dans l’élévation de la norme de rendement financier imposée aux entreprises, laquelle réduit de manière directe les opportunités d’investissement (les projets d’entreprise) susceptibles de souscrire à cette norme. L’élévation des exigences actionnariales, en élevant le coût du capital, corsette l’accumulation du capital et contraint les économies anciennement industrialisées, en manque de nouveaux Eldorados, à un régime dépressionnaire.

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Résumé : Quelles sont conséquences néfastes de l’élévation du coût du capital dans l’ère du capitalisme financiarisé, tant sur les plans microéconomique que macroéconomique. Le capital a certes toujours un coût. Ce coût, c’est l’effort collectif qu’il faut fournir pour fabriquer les biens d’équipement neufs destinés à renouveler ou augmenter le stock de capital productif. A ce coût, il est permis d’ajouter le risque entrepreneurial ou marchand. Mais au-delà de ce coût économique ou coût réel, l’acquisition des biens capitaux par les entreprises se « surcharge » d’un coût financier déterminé par les modalités d’approvisionnement des entreprises en capitaux liquides nécessaires au financement de ces acquisitions. Ce coût est formé de revenus prélevés sur l’entreprise – intérêts et dividendes – qui n’ont, en dehors du risque entrepreneurial, aucune justification économique. Ce surcoût a fortement augmenté depuis le tournant des années 80, pour atteindre des niveaux sans doute insoupçonnés : le coût réel du capital est majoré, selon les hypothèses retenues, de 50 à 70 % ; pour 2011, le surcoût se serait ainsi établi entre 94,7 et 132,7 milliards d’euros...Les effets de cette élévation du surcoût du capital sont aujourd’hui bien connus. On observe, évidemment, une augmentation du prélèvement financier (intérêts et dividendes) sur la richesse produite par les entreprises. Cette ponction vient diminuer à due concurrence les revenus perçus par les autres parties prenantes, au premier rang desquels les salariés. Mais l’effet le plus massif de l’élévation de la rente financière va sans doute bien au-delà de son impact sur la répartition fonctionnelle des revenus : il réside dans l’élévation de la norme de rendement financier imposée aux entreprises, laquelle réduit de manière directe les opportunités d’investissement (les projets d’entreprise) susceptibles de souscrire à cette norme. L’élévation des exigences actionnariales, en élevant le coût du capital, corsette l’accumulation du capital et contraint les économies anciennement industrialisées, en manque de nouveaux Eldorados, à un régime dépressionnaire.

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Résumé : Quelles sont conséquences néfastes de l’élévation du coût du capital dans l’ère du capitalisme financiarisé, tant sur les plans microéconomique que macroéconomique. Le capital a certes toujours un coût. Ce coût, c’est l’effort collectif qu’il faut fournir pour fabriquer les biens d’équipement neufs destinés à renouveler ou augmenter le stock de capital productif. A ce coût, il est permis d’ajouter le risque entrepreneurial ou marchand. Mais au-delà de ce coût économique ou coût réel, l’acquisition des biens capitaux par les entreprises se « surcharge » d’un coût financier déterminé par les modalités d’approvisionnement des entreprises en capitaux liquides nécessaires au financement de ces acquisitions. Ce coût est formé de revenus prélevés sur l’entreprise – intérêts et dividendes – qui n’ont, en dehors du risque entrepreneurial, aucune justification économique. Ce surcoût a fortement augmenté depuis le tournant des années 80, pour atteindre des niveaux sans doute insoupçonnés : le coût réel du capital est majoré, selon les hypothèses retenues, de 50 à 70 % ; pour 2011, le surcoût se serait ainsi établi entre 94,7 et 132,7 milliards d’euros...Les effets de cette élévation du surcoût du capital sont aujourd’hui bien connus. On observe, évidemment, une augmentation du prélèvement financier (intérêts et dividendes) sur la richesse produite par les entreprises. Cette ponction vient diminuer à due concurrence les revenus perçus par les autres parties prenantes, au premier rang desquels les salariés. Mais l’effet le plus massif de l’élévation de la rente financière va sans doute bien au-delà de son impact sur la répartition fonctionnelle des revenus : il réside dans l’élévation de la norme de rendement financier imposée aux entreprises, laquelle réduit de manière directe les opportunités d’investissement (les projets d’entreprise) susceptibles de souscrire à cette norme. L’élévation des exigences actionnariales, en élevant le coût du capital, corsette l’accumulation du capital et contraint les économies anciennement industrialisées, en manque de nouveaux Eldorados, à un régime dépressionnaire.

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Résumé : Quelles sont conséquences néfastes de l’élévation du coût du capital dans l’ère du capitalisme financiarisé, tant sur les plans microéconomique que macroéconomique. Le capital a certes toujours un coût. Ce coût, c’est l’effort collectif qu’il faut fournir pour fabriquer les biens d’équipement neufs destinés à renouveler ou augmenter le stock de capital productif. A ce coût, il est permis d’ajouter le risque entrepreneurial ou marchand. Mais au-delà de ce coût économique ou coût réel, l’acquisition des biens capitaux par les entreprises se « surcharge » d’un coût financier déterminé par les modalités d’approvisionnement des entreprises en capitaux liquides nécessaires au financement de ces acquisitions. Ce coût est formé de revenus prélevés sur l’entreprise – intérêts et dividendes – qui n’ont, en dehors du risque entrepreneurial, aucune justification économique. Ce surcoût a fortement augmenté depuis le tournant des années 80, pour atteindre des niveaux sans doute insoupçonnés : le coût réel du capital est majoré, selon les hypothèses retenues, de 50 à 70 % ; pour 2011, le surcoût se serait ainsi établi entre 94,7 et 132,7 milliards d’euros...Les effets de cette élévation du surcoût du capital sont aujourd’hui bien connus. On observe, évidemment, une augmentation du prélèvement financier (intérêts et dividendes) sur la richesse produite par les entreprises. Cette ponction vient diminuer à due concurrence les revenus perçus par les autres parties prenantes, au premier rang desquels les salariés. Mais l’effet le plus massif de l’élévation de la rente financière va sans doute bien au-delà de son impact sur la répartition fonctionnelle des revenus : il réside dans l’élévation de la norme de rendement financier imposée aux entreprises, laquelle réduit de manière directe les opportunités d’investissement (les projets d’entreprise) susceptibles de souscrire à cette norme. L’élévation des exigences actionnariales, en élevant le coût du capital, corsette l’accumulation du capital et contraint les économies anciennement industrialisées, en manque de nouveaux Eldorados, à un régime dépressionnaire.

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