Le gouvernement, les banques, les agences de notations s’entendent pour créer dans le pays un climat de peur. Ils veulent masquer leurs responsabilités dans ce qui y arrive, éviter tout mouvement de contestation, toutes revendications, mais surtout nous imposer de nouveaux sacrifices ! Les mesures d’austérité vont encore aggraver la situation tout en continuant d’enfoncer notre pays dans le déclin.
Le seul objectif des dirigeants de l’Union Européenne est d’abord de sauver un système qui est en faillite. Ils ne tirent aucune leçon des crises précédentes ! Pourtant, la colère monte partout en Europe, et même aux Etats-Unis. Ce n’est pas les marchés financiers qu’il faut sauver, ce sont les peuples.
L’argent existe pour vivre mieux. Il faut une nouvelle répartition des richesses. Il est grand temps que le règne de Nicolas Sarkozy et de la droite s’achève. Mais soyons clairs : la gauche ne peut pas se contenter de colmater les brèches d’un système arrivé à bout de souffle. Pour sortir de la crise, il faut s’attaquer à la racine du mal : la domination sans partage du capital financier, le règne du profit à tout prix, quelles qu’en soient les conséquences sur les êtres humains et la planète.
Il faut une gauche de courage et de combat pour reprendre le pouvoir face aux banques et aux spéculateurs, pour sortir de la logique ultralibérale en France et en Europe. 2012 : Battre la droite mais aussi donner du contenu au changement, c’est l’ambition du Parti Communiste Français et du Front de Gauche. Sans attendre, rassemblons-nous largement contre la vie chère, pour augmenter les salaires et pour taxer la spéculation ! Ne subissons plus la crise ! Exigeons des mesures d’urgences pour les habitants de notre région, pour vivre mieux et dans la dignité.
Avec le front de Gauche, nous proposons > D’augmenter les salaires, pas les actionnaires. Une augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, avec un salaire minimum porté tout de suite à 1700 euros brut. > De taxer les revenus financiers et instaurer une contribution immédiate des grandes fortunes, via un renforcement de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), pour réduire les déficits, redonner à l’État les moyens de conserver et créer des emplois utiles dans l’éducation, la santé, l’environnement, la sécurité. > De maintenir et développer l’emploi industriel : Dans le Nord / Pas-de-Calais, des milliers d’emplois sont menacés aujourd’hui dans les secteurs de l’automobile, du textile, de la sidérurgie. Ça suffit, l’État doit s’engager ! > De bloquer les prix et les loyers. Bloquer les prix de l’énergie (gaz, électricité, fuel, essence) et d’un ensemble de produits de première nécessité, limiter le montant des loyers à 20 % maximum des revenus du foyer > Création d’un pôle public bancaire pour financer l’économie réelle, pour soutenir les entreprises qui investissent et créent des emplois, pour développer les services publics. > De changer le rôle de la Banque Centrale Européenne (BCE) afin qu’elle finance les dépenses publiques des États en se libérant des marchés financiers.