Le terme de démocratie participative est souvent galvaudé et utilisé à toutes les sauces. Sur Lille, il relève largement d’opérations de communication sur l’action municipale dans une logique d’information descendante. La multiplication des différents conseils représentatifs (jeunesse, étrangers, aînés...) se fait toujours dans un fonctionnement très cadré, et n’endigue pas la désaffection croissante à l’égard des enjeux politiques que traduisent les taux d’abstention élevés aux différentes élections, particulièrement dans les quartiers populaires.
Le droit à l’éducation, à la santé, à la mobilité, au logement, sont autant d’exigences à mettre en avant pour une politique sociale de haut niveau, or les politiques d’austérité s’efforcent de réduire ces droits.
Dans ce contexte, l’ensemble des services sont attaqués. De services dédiés à l’enfance (crèches, écoles, centres aérés, etc. ) à l’action sociale ; des services de voirie aux espaces verts. Un grand nombre de bien commun risque de se dégrader, voire de disparaître.
Dans certains domaines, nous demandons à ce que la réflexion sur la gratuité soit développée (transports, services périscolaires...) :
Nous affirmons fortement que les services publics sont la réponse aux besoins vitaux de la population. Il y a, en cette matière, des maîtrises à reprendre, à regagner :
Chaque année, des milliers de milliards échappent
aux Etats du fait de l’évasion et de la fraude
fiscales.
C’est un gigantesque hold-up qui pèse
considérablement dans l’explosion de nos
dettes publiques.
Qui sont les responsables de ce colossal
détournement de nos richesses ?
Qui sont les gagnants ? Qui sont les perdants ?
Quelles sont les solutions pour mettre fin
à ce grand jeu de dupe ?
Les citoyens doivent avoir les clés pour
comprendre la face cachée de la dette et
connaître les coulisses de l’évasion fiscale.
La démocratie est en jeu.