Une décision lourde de conséquences sur les 450 sous-traitants, direct, dans un bassin d’emploi déjà meurtri par la crise, sur l’activité portuaire en forte chute et sur l’indépendance énergétique de la France.
Plus de profits à Djoubaïl !
Il n’y a là aucune justification industrielle ou financière autre que la volonté de délocaliser la raffinerie de Mardyck en Arabie Saoudite, au soleil de Djoubaïl, où se construit une raffinerie à la capacité trois fois plus importante (400 000 barils/jour contre 117 000) dans laquelle travailleront des salariés payés 5 ou 6 euros par jour ! Cela leur permet églement d’échapper à la législation européenne sur les quotas d’émission des gaz à effet de serre. Les actionnaires de Total regorgent d’argent mais ils en veulent encore plus ! Cela suffit ! C’est insupportable !
Ce qui se passe est symptomatique du mal qui ronge et détruit tout notre tissu industriel comme l’ensemble de l’économie : la recherche du profit maximal, quel qu’en soit le prix pour les salariés, les familles, les territoires et l’environnement.
Les dividendes contre les emplois
Il faut sortir de cette logique mortifère de rentabilité immédiate. Elle est incompatible avec des projets industriels à long terme et ne peut satisfaire les besoins économiques, écologiques et sociaux. Il faut avoir le courage de faire d’autres choix. Agir et voter, c’est ne pas se laisser faire.