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Non aux franchises médicales, oui à la gratuité des soins.

Le domaine de la santé et le champ de la prévention constituent un autre axe prioritaire de l’engagement des élus communistes et républicains pour les cantonales : leur action dans les départements vise à élever le niveau de santé de la population et à réduire les inégalités constatées dans ce domaine. La gratuité des soins, d’abord pour les plus démunis, puis pour l’ensemble de la population reste un objectif de rassemblement toujours d’actualité dont la réalisation constituerait une avancée notable de civilisation.


La dégradation de la situation économique, la précarité, la faiblesse du pouvoir d’achat, dans un contexte de déremboursement progressif des soins, ont des répercussions sur l’état de santé des populations et accroissent souvent les situations d’urgence.

Combattre les inégalités sociales en matière de santé implique de grandes politiques nationales de santé publique, dans le cadre du développement d’un système de soins solidaire dont le développement serait rendu possible par une réforme du financement de la protection sociale. La question du financement de la Sécurité sociale doit trouver une réponse progressiste : croissance riche en emplois, réforme de l’assiette des cotisations patronales, contribution des revenus financiers des entreprises, cinquième branche pour la solidarité.

Les élus communistes et républicains seront parties prenantes des mobilisations fortes des acteurs de la santé et des populations pour refuser le démaillage sanitaire du territoire, et au contraire pour obtenir partout l’amélioration de l’offre de soins et des structures de prévention, et faire prévaloir ces réformes transformatrices.

Sans attendre, ils agissent au niveau départemental, en associant tous les acteurs de la santé, et en s’appuyant sur les compétences reconnues par la loi, pour mieux connaître et faire reconnaître les réalités de terrain (ex. observatoires locaux de la santé publique, etc.). Ils développeront les actions de proximité efficaces et feront des propositions collant aux besoins. Ainsi, les élus et les conseillers généraux communistes et républicains entendent jouer un rôle actif dans l’élaboration ou la révision des Schémas régionaux de l’organisation sanitaire (SROS) la défense de l’hospitalisation publique et de proximité, l’opposition déterminée au financement par l’activité. (TAA)

La loi du 13 août 2004 prévoit l’implication des départements dans les activités de prévention sanitaire : les élus communistes et républicains se saisissent de ces possibilités nouvelles pour mettre en œuvre des démarches participatives visant à conforter la veille sanitaire, à développer une politique de vaccination prise en charge par la CPAM et les organismes de santé concernés, et à améliorer la prévention et le dépistage précoce des cancers, des maladies sexuellement transmissibles, de la tuberculose, des maladies professionnelles.

Ils favorisent l’effectivité du droit à la contraception et à l’IVG pour les femmes qui souhaitent y avoir recours, et contribuent à une politique de prévention des violences faites aux femmes (violences, harcèlement, mariage forcé, prostitution, excision). Ils mènent des actions de prévention dans les domaines importants par exemple comme la lutte contre le saturnisme, contre l’obésité, dans la prévention bucco-dentaire, la pédopsychiatrie.

Ils veillent à la place de la question de l’égalité hommes femmes au sein des politiques éducatives.

En particulier, ils développent la protection maternelle et infantile en coopération avec la médecine de quartier et les réseaux sanitaires existants afin de favoriser une offre équilibrée sur le territoire et l’efficacité des structures de prises en charge (centres de PMI, crèches, hôpitaux publics dotés des moyens permettant un réel développement du service public, clinique privée, etc.) et ce, dès le niveau prénatal. Le Val de Marne et la Seine-Saint-Denis sont devenus aujourd’hui des références en matière de protection infantile et de péri-natalité : les avancées réalisées dans ces deux départements sont encore à conquérir dans bien d’autres départements.

Propositions concrètes

  • Abandon des franchises médicales et des mesures faisant supporter aux malades ce qui devrait relever de la solidarité.
  • Fin du déremboursement des médicaments des médicaments, du forfait hospitalier.
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