Nous refusons le discours dominant de l’austérité, qui voudrait que l’on comprime encore et toujours les dépenses publiques, alors que les entreprises et les classes supérieures continuent à bénéficier d’importantes baisses d’impôts.
Nos élus lutteront pied à pied contre les politiques d’austérité : Ils refuseront les augmentations de tarifs, les non – remplacements de départ à la retraite et les projets de privatisation des services publics locaux.
Nous savons qu’il est possible de financer des services publics de qualité !
La ville a beaucoup investi durant le mandat, notamment dans « l’attractivité ». La stratégie de la ville a largement reposé sur un développement par croissance externe, visant à accueillir de nouveaux habitants. Cette politique, faite d’équipements de prestige (casino, hôtels de luxe,..) et de nouveaux quartiers destinés aux catégories socio-professionnelles favorisées (Bois Habité, Euratechnologies), nous paraît avoir délaissé les habitants des quartiers populaires. Ce bilan, en demi-teinte, comporte également des réalisations positives, notamment s’agissant des équipements de proximité et culturels.
À l’issue du mandat qui s’achève la ville nous semble à la croisée des chemins : poursuivra-t-elle sa fuite en avant ou réorientera–t–elle ses choix vers un développement davantage centré sur le développement local et la sobriété ?
La baisse des dotations intervient au moment où la ville a réduit ses marges de manœuvre financières. Dans ce contexte, nous ne serons pas de ceux qui opéreront des coupes dans les budgets de la ville et de la métropole.