« Sortir le FN de la scène »
« La bataille qui m’excite, c’est de sortir le Front national de la scène. Si je suis devant elle, on serait le premier pays d’Europe où l’on ferait reculer l’extrême droite », a répété à la presse dans le train le porteur du programme partagé. Se félicitant d’avoir « fait dérailler le train de la dédiabolisation » du FN, il a souligné l’échec de l’opération de récupération des drames de Montauban et Toulouse par le Front national.
« Nous avons été les meilleurs gardiens de la fraternité. La France a remporté une immense victoire : le tueur en série n’est arrivé à rien, et les chacals du Front national non plus ».
« We are dangerous », a ironisé Jean-Luc Mélenchon, dans une allusion aux propos de François Hollande qui s’était défendu d’être « dangereux » lors d’un déplacement à Londres. Devant la foule lilloise, il a demandé « solennellement » au candidat PS « d’en finir avec cette manière qui consiste à se dire : puisque je suis devant, je fais ce que je veux ».
« Ne commencez pas à nous chercher ! »
Il a regretté par exemple que le PS n’ait toujours pas répondu à son appel d’évoquer le cas des circonscriptions où la gauche pourrait être éliminée dès le premier tour en cas de division.
Il a en revanche qualifié de « gros menteur » Jérôme Cahuzac, président PS de la commission des Finances de l’Assemblée, qui venait de parler d’un « accord » PS/PG pour que les amis de Mélenchon « aient quelques circonscriptions avec quelque espérance de gains ». « Ne commencez pas à nous chercher, soyez poli avec nous, soyez respectueux avec la masse du Front de gauche, elle n’est pas à vendre », a déclaré le candidat acclamé par la salle.
« Nous sommes une force de conquête du pouvoir. Vous imaginez le nombre de députés que l’on va avoir ! ».