Nous refusons le discours dominant de l’austérité, qui voudrait que l’on comprime encore et toujours les dépenses publiques, alors que les entreprises et les classes supérieures continuent à bénéficier d’importantes baisses d’impôts.
Nos élus lutteront pied à pied contre les politiques d’austérité : Ils refuseront les augmentations de tarifs, les non – remplacements de départ à la retraite et les projets de privatisation des services publics locaux.
Nous savons qu’il est possible de financer des services publics de qualité !
Le retour en régie des services publics locaux (transports, eau,...), gage d’économies,
Le rééquilibrage progressif des taux de taxe d’habitation (33,55% actuellement) et de taxe sur le foncier bâti (23,56%), afin d’alléger la fiscalité sur les locataires et les propriétaires occupants,
Le gel des tarifications pour les foyers nouvellement imposables,
La mise en place d’une taxe foncière au niveau métropolitain permettant de faire participer davantage la métropole au financement des équipements de centralité de la ville de Lille.
La ville a beaucoup investi durant le mandat, notamment dans « l’attractivité ». La stratégie de la ville a largement reposé sur un développement par croissance externe, visant à accueillir de nouveaux habitants. Cette politique, faite d’équipements de prestige (casino, hôtels de luxe,..) et de nouveaux quartiers destinés aux catégories socio-professionnelles favorisées (Bois Habité, Euratechnologies), nous paraît avoir délaissé les habitants des quartiers populaires. Ce bilan, en demi-teinte, comporte également des réalisations positives, notamment s’agissant des équipements de proximité et culturels.
À l’issue du mandat qui s’achève la ville nous semble à la croisée des chemins : poursuivra-t-elle sa fuite en avant ou réorientera–t–elle ses choix vers un développement davantage centré sur le développement local et la sobriété ?
La baisse des dotations intervient au moment où la ville a réduit ses marges de manœuvre financières. Dans ce contexte, nous ne serons pas de ceux qui opéreront des coupes dans les budgets de la ville et de la métropole.