Ce gouvernement, bel et bien aux abois, a choisi l’autoritarisme et la confrontation en confisquant la parole des parlementaires et en refusant de négocier sérieusement avec les syndicats.
C’est parce que les salariés savent bien qu’ils n’arriveront pas à travailler aussi longtemps, à cumuler 42 annuités, et que les femmes refusent d’être à ce point discriminées que tous veulent amplifier le mouvement jusqu’à la victoire. Comme pour le CPE, il faut faire sauter cette réforme des retraites.
Une autre logique s’impose pour garantir un véritable droit à la retraite à 60 ans :
Pour permettre à ceux qui ont travaillé toute leur vie de vivre heureux et dignement,
Pour assurer aux femmes l’égalité devant ce droit,
Pour donner une autre perspective aux jeunes que celle de la précarité du travail aujourd’hui et de la misère en fin de vie pour demain.
Le développement d’emplois de qualité pour tous, la réorientation des richesses créées par le travail vers les salaires et le financement d’une protection sociale solidaire, la mise à contribution des revenus financiers gâchés sur les marchés boursiers peuvent être les bases solides d’une autre réforme, plus juste et plus efficace contre la crise.