Les réponses du Président de la République et du Patronat ne peuvent se limiter aux atteintes au droit de grève, aux réquisitions abusives, aux interventions policières. Tout cela ne fait qu’attiser la colère. Ce n’est jamais en restreignang les libertés qu’on assure l’autorité publique.
Après avoir « amputé » le débat et « mis au pas » l’Assemblée nationale et le Sénat, le pouvoir veut faire croire que le dossier est clos !
Cela est totalement faux, la mobilisation est toujours utile, nécessaire, en effet, ce n’est que vers la mi-novembre que le texte de loi pourrait être promulgué par l’Elysée après décision du Conseil Constitutionnel et sous réserve qu’aucune censure partielle ou totale ne soit ajoutée au texte.
D’ici là , la mobilisation populaire peut contraindre le pouvoir à abandonner son projet comme ce fut le cas pour le CPE en 2006 !
Plus que jamais mobilisons-nous les retraites.