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Mobilisés contre le réchauffement climatique et acteurs de la révolution écologique

Conformément à notre conception du développement durable, nous nous engageons à développer partout l’éco-citoyenneté afin de relever les défis de la révolution écologique.

Cette dimension démocratique est décisive pour asseoir une démarche d’écologie populaire. En particulier, la gravité des conséquences prévisibles du réchauffement climatique et l’épuisement à terme des ressources en hydrocarbures exigent de réussir à temps, la révolution énergétique en diminuant par quatre le recours aux énergies fossiles et en promouvant les énergies renouvelables et celles non contributrices à l’effet de serre.


Tout en visant un autre mode de développement économique basé sur l’homme et la nature, le système productif et les transports, l’économie elle-même doivent rapidement changer de base énergétique.

Cela suppose une prise de conscience citoyenne afin de modifier les comportements individuels et les politiques publiques depuis le local jusqu’au niveau planétaire (promotion des biens publics, maîtrise publique de l’énergie, développement des transports en commun, de la voie d’eau et du rail, haute qualité environnementale, agriculture écologique et raisonnée, lutte contre l’étalement urbain, généralisation des bilans carbone, process propres dans l’industrie, promotion de l’efficacité énergétique, etc.).

Non productivistes et conscients des gâchis du mode de développement de la société de consommation, conscients également des limites des incitations aux indispensables économies d’énergie, nous nous engageons pour un autre type de croissance respectueuse de la planète et basée sur l’efficacité énergétique et sur le droit à l’énergie pour tous.

Énergie

L’énergie, vitale pour le développement de la société ne peut être considérée comme une simple marchandise. Les élus communistes et républicains avec la population veulent aller au-delà des compromis qui marqueront les limites de Kyoto II. C’est folie de compter sur les lois du marché pour diminuer la contribution des activités humaines au réchauffement et assurer l’accès de tous à l’énergie, tant la recherche de la rentabilité immédiate, la dictature des actionnaires, la poursuite des politiques de domination dans le monde, s’opposent à l’entrée en vigueur des mesures et politiques énergétiques alternatives nécessaires. Seule l’action des peuples peut contraindre les politiques publiques et les grandes entreprises à s’inscrire dans les objectifs respectant les besoins des générations futures.

Nous proposons que les départements associent la population et les acteurs du territoire à l’élaboration de plans Energie départementaux et de plans Climat départementaux à croiser avec d’autres politiques territoriales à d’autres échelons (intercommunalités, villes, région...).

Eau

Les départements doivent se voir reconnus des droits et des compétences nouvelles en matière d’eau et d’assainissement, avec l’adoption de schéma concerté pour l’eau et l’assainissement. Ils doivent pouvoir, là où ils le souhaitent, coopérer en matière d’eau et d’assainissement avec les autres collectivités territoriales. L’eau n’est pas une marchandise.

Nous luttons pour la création d’un grand service national de l’eau et de l’assainissement et pour une réforme profonde du financement de l’eau usée et de l’eau pluviale permettant aux acteurs de l’eau – dont l’Etat reste un terme essentiel – de financer les travaux nécessaires.

La gestion des agences de bassins doit être démocratisée pour s’ouvrir à l’intervention citoyenne.

La nécessité d’une maîtrise publique pour sortir de la logique de marchandisation de l’eau et mieux répondre aux défis doit conduire à la consolidation des régies là où elles apparaissent comme des solutions intéressantes.

Au-delà , pointe aussi l’exigence d’une ré-appropriation sociale des majors de l’eau et de l’environnement, particulièrement compétents, et dont l’existence constitue autant d’atouts pour relever les défis en France et dans le monde, dans le cadre d’une nouvelle politique de co-développement.

A ce titre, les élus départementaux, aux côtés des élus locaux, des associations, des acteurs de l’eau, des salariés, des usagers, des sous-traitants ont vocation à siéger dans les organismes de direction nationaux et régionaux de ces sociétés devenues publiques.

Nuisances Sonores

Les départements doivent se voir reconnaître des droits nouveaux en matière de lutte contre le bruit, de traitement des déchets, de sécurité alimentaire, de prévention des risques, de sécurité industrielle, de lutte contre les pollutions, de protection des paysages, d’éducation à l’environnement, de développement de la biodiversité.

Les élus communistes invitent les départements à participer aux réflexions territoriales visant à une gestion maîtrisée et solidaire des déchets dans le cadre du service public à travers leur contribution aux plans d’élimination des déchets ou via les partenariats, au recyclage et en amont à une réduction à la source grâce notamment au développement des éco-produits recyclables. nous souscrivons à l’objectif d’éradication concertée des décharges actuelles. Dans la transparence et en concertation avec les élus locaux, les associations et les riverains, nous prônons une juste répartition des équipements de traitement et souhaitent développer une diversification des modes de traitement ménagers et industriels, notamment en privilégiant les filières technologiques innovantes.

En matière de lutte contre les nuisances sonores, nous sommes aux côtés des riverains pour obtenir des gestionnaires d’infrastructures de transport les insonorisations ou écrans acoustiques à même de réduire les nuisances.

Nous sommes inquiets devant le mouvement de privatisation des plate-formes aéroportuaires et de leur mise en concurrence : nous mettons en garde contre la perte de maîtrise publique qui peut en découler et qui risque de déboucher sur des compressions d’emplois, un dumping social mais aussi un dumping environnemental conduisant à une remise en cause des garanties obtenues par les luttes des riverains et des élus locaux (plafonnement des mouvements, levée des couvre-feu, etc.). Seule une gestion démocratique et concertée dans le cadre d’un service public peut permettre de concilier au mieux les nécessités de la vie économique et le respect de l’environnement et de la tranquillité des riverains.

Les élus communistes invitent les départements à participer activement à la réalisation de la cartographie du bruit, et proposent de concevoir comme des outils participatifs permettant la mobilisation citoyenne, visant en premier lieu le traitement en urgence des points noirs.

Qualité de l’air

La qualité de l’air est liée aux enjeux de réchauffement climatique mais aussi aux enjeux de santé publique comme en témoignent les liens bien établis entre santé et pollution. Les élus communistes et républicains invitent les départements à se saisir des plans régionaux pour la qualité de l’air, à favoriser le suivi de la qualité de l’air des espaces publics comme de celui respiré sur les lieux de travail. Ils apportent partout leur aide à la mobilisation des victimes de l’amiante, drame national, pour faire valoir leur droit à réparation.

Les élus communistes et républicains s’engagent à promouvoir partout une administration éco-responsable (certification ISO, agenda 21, bilan carbone, tri sélectif, économies d’énergie, plan de déplacement du personnel, éco-carburants, commerce équitable, etc.) et œuvrent pour une amélioration de la commande publique permettant de favoriser les critères sociaux, économiques et environnementaux.

Nous contribuons aux rassemblements et aux luttes pour exiger de véritables mesures de réparation, des actions de prévention, face aux maladies liées à l’environnement au travail.

Nous exigeons l’élargissement des prérogatives des CHSCT à l’environnement au travail, à la protection des lanceurs d’alerte, à la transparence de l’information de l’entreprise vis-à -vis des élus locaux.

Vous trouverez ci dessous un documentaire libre de droits proposé gratuitement par France 5 qui devrait tous nous sensibiliser sur les conséquences du réchauffement climatique, puis sur les attitudes à adopter pour le ralentir :

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