Construire l’école de la réussite pour tous
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Collèges à Lille

Plus de mixité sociale, Plus de proximité géographique,

Les élus communistes font de l’éducatif de la réussite scolaire et de la gratuité effective, une de leurs priorités essentielles : l’échec scolaire est un drame individuel insupportable qui hypothèque gravement l’avenir de centaines de milliers de jeunes et un manque à gagner pour le pays que les élus communistes et républicains refusent de considérer comme inéluctable. L’échec scolaire ça se combat.


Carte scolaire : Il faut des collèges publics supplémentaires

Des moyens pour nos collèges !

Alors que les collèges publics lillois sont pleins à craquer, le département s’est engagé dans un plan de reconstructions pour permettre d’accueillir plus d’élèves dans le public en favorisant plus de mixité sociale.

Après la reconstruction de Louise Michel à Lille Sud, chantier du futur nouveau collège de Wazemmes, un autre établissement est prévu à Moulins, sur le site d’une enseigne commerciale au niveau de la Porte d’Arras. Ce projet a été retardé pour le moment par des questions de valeur d’achat du terrain. Sur ce dossier, apparaît en clair l’opposition entre intérêts privés et intérêt public.

Autres raisons rendant plus difficile implantations de collèges publics : le refus de concurrence de l’enseignement privé, mais surtout les suppressions de postes d’enseignants de surveillants et de personnels administratifs.

Les habitants de Lille sont victimes de la politique du gouvernement :

  • moins de professeurs
  • moins de classes

L’école de la réussite pour tous

les enjeux de la mixité sociale

Ne pas faire réussir ensemble les jeunes lillois c’est accroître les inégalités scolaires, entre les plus riches et les plus pauvres. Les conditions nécessaires à la réussite de tous impliquent des investissements financiers et humains. Les choix doivent être faits dans l’intérêt de la population et pour garantir un service de qualité pour tous.

La solidarité

c’est possible et c’est nécessaire

Tout en rendant un service de qualité à la population, les communistes au département c’est :

  • Le maintien du transport gratuit pour les collégiens
  • La rénovation, et l’amélioration des cantines scolaires, l’aide à la demi-pension
  • La multiplication par 3 du nombre de boursiers.

Toutes ces mesures contribuent à réduire les inégalités sociales, elles sont basées sur une vision solidaire de l’action du département. Elles contribuent à la redistribution des richesses produites.

La Réussite Scolaire

Ils associent à leurs actions pour l’égalité des droits, la réussite pour tous, l’ensemble de la communauté éducative : les enseignants, les chefs d’établissements, les conseils d’administration des collèges, les parents d’élèves et les collégiens eux-mêmes. L’objectif de la réussite pour tous doit être réaffirmé et n’est pas compatible avec les faibles moyens accordés par l’État à l’éducation nationale, la suppression des postes d’enseignants, la précarité imposée à une partie croissante d’entre eux, ou encore avec le retour à des conceptions rigides et dépassées de la pédagogie. C’est pourquoi, ils sont et seront, aux côtés de la communauté éducative, de toutes les luttes visant à développer le service public de l’Éducation nationale.

Ils cherchent à offrir aux élèves les meilleures conditions d’études, à travers la réalisation et la maintenance de collèges modernes, aux capacités d’accueil raisonnables, ouverts sur le quartier et permettant notamment l’appropriation des nouvelles technologies de l’information (informatisation et câblage) et l’éducation physique (gymnases).

Les élus communistes et républicains, parce qu’ils considèrent que chaque collège, quel que soit son lieu d’implantation, doit être un outil de la réussite pour tous, sont opposés à la mise en concurrence de fait des établissements et à la suppression de toute politique de sectorisation (carte scolaire). L’Education nationale et chaque établissement en particulier doit avoir les dotations et les moyens en personnel nécessaires pour mener à bien ses missions éducatives.

Les élus communistes et républicains conçoivent la sectorisation comme un levier d’actions au service de la qualité éducative et de la mixité sociale, ne pouvant résulter que d’un processus de concertation approfondie avec les maires, les élus locaux, la communauté éducative et les services de l’État.

Les élus communistes et républicains restent hostiles aux transferts des agents TOS, dont la dimension éducative du travail justifie le rattachement à l’Éducation nationale. Ils s’efforcent néanmoins, dans l’intérêt des collégiens et de ces personnels, de créer partout les meilleures conditions d’accueil de ces agents. Aux côtés de la communauté éducative, ils sont attentifs à développer l’action pour obtenir auprès de l’État de justes compensations, notamment la compensation intégrale de tous les postes vacants.

Ils veilleront à ce que les dotations départementales attribuées aux établissements soient d’un niveau suffisant pour développer les projets pédagogiques, les activités de pleine nature, les activités de découverte et l’apprentissage de la citoyenneté. Dans le même temps ils travaillent à ce que la gratuité scolaire devienne partout une réalité et ils proposent d’y contribuer par des aides départementales à l’équipement des élèves. Avec les parents, ils agissent pour obtenir de l’Etat une revalorisation des bourses scolaires et une augmentation de leur nombre.

En charge de la restauration scolaire, ils sont attentifs à ce que les tarifs permettent l’accès de tous les enfants à une restauration de qualité, saine et équilibrée et s’engagent à proposer le cas échéant un système d’aide aux familles afin que chaque enfant puisse en bénéficier. Les élus communistes et républicains rappellent leur revendication de voir abaisser, - voire supprimer - la TVA sur les produits destinés à la restauration collective. Ils conçoivent la pause méridienne comme un moment éducatif à part entière.

Réduction de la fracture numérique

Ils accordent une attention particulière, en lien étroit avec la communauté éducative, à la réduction de la fracture numérique - liée aux inégalités sociales -, à l’appropriation de l’outil numérique par les collégiens. Il s’agit là , dans la perspective d’une société de partage et de mise en commun, d’un enjeu fort d’insertion professionnelle et sociale, de culture, de citoyenneté, d’accès au savoir et à la documentation, d’échanges et d’inter-créativités, bref de démocratie. Les aides peuvent prendre des formes multiples : câblage des établissements, dotations spécifiques, aide à l’achat d’ordinateurs pour les élèves, aide à l’accès Internet, etc.

Les élus communistes et républicains, dans les régions comme dans les départements, se montrent soucieux du développement universitaire et de la recherche et sont forces de propositions pour que soient dispensés les enseignements et formations nécessaires au développement des individus et aux besoins réels des régions et de la nation.

Universités

Ils combattent la marchandisation croissante des savoirs et la logique globale « d’autonomisation » des universités qui tournent le dos aux objectifs de réussite pour chaque étudiant et conduisent à un paysage universitaire à eux vitesses ainsi qu’à une précarisation accrue de la recherche publique, davantage soumise aux impératifs de la rentabilité immédiate des grands groupes, du fait de la baisse des financements structurels pérennes.

Aux orientations du gouvernement visant à exacerber la concurrence entre établissements et à placer l’université et la recherche sous la coupe du patronat, ils opposent le rassemblement autour de la construction d’un service public démocratisé de l’enseignement supérieur, ayant pour mission, la formation à la citoyenneté, l’appropriation et la mise en partage des savoirs. Ils militent pour la généralisation de l’excellence universitaire et l’inscription de chaque établissement dans les réseaux d’échanges européens.

Ils oeuvrent partout afin que la présence de centres universitaires et de centres de recherche deviennent par leur rayonnement et leur ancrage territorial, des atouts réels pour le développement régional et départemental, l’emploi, la formation continue, la sécurisation des parcours. A cet effet, ils sont ouverts à la perspective de partenariats diversifiés dans le cadre d’objectifs partagés.

S’agissant des formations dispensées, les élus communistes et républicains sont attentifs, dans le cadre de leur réflexion sur les formations initiales (lycées, universités) adaptées aux réalités locales, à la nécessaire diversité de l’offre d’apprentissage.

Enfin, les élus communistes et républicains estiment que l’orientation professionnelle, à travers les missions de service public des CIO, relève de la responsabilité nationale de l’Etat qui doit en conséquence, en assurer le financement.

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