Côté MEDEF, on jongle avec les profits et les dividendes, les stocks-options et les parachutes dorés, mais quand on y parle du travail, c’est pour en « réduire le coût ». Tout cela engendre souffrances et privations, sacrifices et injustices. Mais l’idée monte que ça ne peut plus durer. Désormais, une majorité de citoyens a comme préoccupation numéro un le pouvoir d’achat.
Les communistes entendent agir pour que cette revendication s’exprime avec force, pour qu’on l’entende. Ils s’adressent à vous, salariés, à qui le pouvoir a rebattu les oreilles avec le « travailler plus pour gagner plus », vous qui êtes payés pour savoir que ce n’était qu’un slogan.
À vous, syndicalistes, qui dans les entreprises luttez déjà pour des augmenta-tions, parfois avec succès. À vous, dont les familles ont de plus en plus de mal à s’en sortir, qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts de plus en plus tôt dans le mois. À vous, retraités, dont les pensions se réduisent comme peau de chagrin et à qui on ne concède que des miettes indignes. À vous, dont les revenus sont de plus en plus ponctionnés par les dépenses d’alimentation, le loyer, le chauffage, le transport. À vous, qui sentez bien que le prochain ennui de santé risque de coûter de plus en plus cher.
Ensemble, nous allons dire : nous n’entendons pas nous laisser faire. Nous affirmons que la seule revendication sérieuse pour améliorer les budgets familiaux, c’est la hausse des salaires. Le gouvernement se montre sourd à cette revendication ? Alors, il faut parler plus fort. C’est une question de justice sociale, c’est aussi une question d’efficacité économique. Les petits salaires, les retraites étriquées, les allocations en berne plombent la croissance, étouffent la consommation, découragent l’emploi qualifié, mettent en péril les comptes publics et sociaux. De meilleurs revenus tout au contraire apporteront une bouffée d’oxygène pour la consommation, seront le moteur de la relance économique.
Les communistes vous invitent donc, le 27 septembre prochain, dans la diversité de vos opinions, à marcher pour les salaires. Une telle action est un bon moyen pour faire bouger le gouvernement qui agite le spectre de la crise pour faire accepter des revenus écornés alors que les plus riches se pavanent. C’est un bon moyen aussi pour faire bouger la gauche et tous ceux qui trouvent des vertus au libéralisme et évitent de prendre position. Face aux urgences sociales, les communistes sont bien déterminés à contrer la politique de Sarkozy, à riposter en rassemblant et en redonnant espoir. Ils mettent à la disposition des salariés, des retraités, des gens des cités, des familles, cette initiative ï ®
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