L’urgence : un plan de lutte contre les inégalités sociales à l’école. Tous les enfants sont capables d’apprendre. L’école doit changer pour prendre en compte les enfants avec leurs différences. D’où l’importance de la formation des enseignants pour comprendre ce qui fait problème aux élèves et élaborer des réponses efficaces. Les mêmes programmes pour tous ! Avec la mise en place du socle commun, l’école renonce à enseigner des savoirs de haut niveau à tous les enfants. Nous pensons au contraire que tous les élèves ont le droit de développer le pouvoir de penser par l’appropriation de savoirs ambitieux. Les programmes doivent être repensés pour que l’école construise et transmette une culture commune. Scolarité obligatoire de 3 à 18 ans. Pour enseigner des savoirs plus complexes à plus d’enfants, il faut du temps ! L’État doit avoir l’obligation d’accueillir tous les enfants à l’école dans de bonnes conditions, de 3 à 18 ans. L’école à l’école. C’est à l’école, pas aux familles, de donner aux enfants les clefs nécessaires pour entrer dans les apprentissages scolaires.
Formation commune = qualification égale. L’individualisation des parcours et la casse des diplômes nationaux empêchent la reconnaissance d’une même formation par une qualification égale. Elles isolent les futurs travailleurs face à leur employeur. Nous réclamons que toutes les années d’étude soient reconnues dans les conventions collectives.
Un service public national. Seul un service public national peut garantir l’égalité d’accès à l’éducation sur tout le territoire. Plutôt qu’une autonomie qui met les établissements et les territoires en concurrence, nous proposons une nouvelle sectorisation scolaire, avec plus de moyens pour les établissements qui en ont le plus besoin et un plan de recrutement de personnel enseignant et non-enseignant sous statut de la fonction publique d’État.