En octobre, les parlementaires doivent se prononcer sur le Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG). Au programme : austérité et soumission à la finance pour tous les pays d’Europe.
Le traité budgétaire européen c’est :
• Une « règle d’or » qui limite le déficit des États à 0,5 % sous peine de coupes automatiques dans les dépenses prévues. Dit autrement c’est moins d’argent pour les services publics, les politiques de solidarité, pour l’école, la santé, les transports, pour la défense de l’environnement.
• Une perte de souveraineté puisque la politique budgétaire de chaque État ne sera plus décidée par les gouvernements élus par les peuples mais sera soumise au diktat de la Commission européenne, qui prend ainsi les commandes financières des politiques publiques.
• Des sanctions financières pour les États qui ne se soumettent pas, ce qui aggravera encore plus les difficultés des peuples ! Ce traité est la copie parfaite du traité Sarkozy/ Merkel. Il n’a pas bougé d’une ligne. Les « mesures de croissance » qui ont été ajoutées ne sont que des miettes financières incapables de contrer la politique de récession qui se renforce et qui fait des ravages dans toute l’Europe.
Partout où ces mesures ont déjà été mises en oeuvre : Grèce, Espagne, Italie..., la crise s’est aggravée.
Seuls le MEDEF, les spéculateurs et les banquiers s’en réjouissent et ce sont toujours les peuples qui payent les pots cassés. Nicolas Sarkozy battu, son traité ne doit pas être appliqué. François Hollande n’a pas été élu pour poursuivre la même politique. Une majorité de Français réclame de pouvoir faire entendre sa voix sur ce sujet aussi important. Nombreux sont celles et ceux qui s’inquiètent et s’interrogent sur les orientations européennes prises aujourd’hui.
Alors, nous disons NON à la ratification du traité d’austérité et nous exigeons que nos concitoyens soient consultés par référendum.