Rassemblement à l’appel du Front de Gauche contre les politiques d’austérité, pour dire NON au traité budgétaire européen et exiger la tenue d’un référendum.
(Nord Eclair du 3 octobre 2012) Le Front de gauche, unanimement opposé au nouveau traité budgétaire européen, a poursuivi sa campagne pour réclamer un référendum pour sa ratification à l’occasion d’un meeting hier soir à Lille, où il a fait salle comble.
En octobre, le parlement doit se prononcer sur le Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG). Ce traité impose à toute l’Europe l’austérité et la soumission à la finance. La politique budgétaire de chaque Etat ne sera plus décidée par les gouvernements élus par les peuples mais sera soumise au diktat de la Commission européenne.
le 30 septembre à Paris
Bus du Front de Gauche au départ de Lille Porte d’Arras 10h
participation 10 € (5€ étudiants - chômeurs)
contact : frontdegauchelille gmail.com
La section de Lille du PCF exprime son indignation devant la politique menée vis-à -vis des populations Roms par le ministre Valls, qui se traduit aujourd’hui par l’expulsion de deux camps à Villeneuve d’Ascq et Hellemmes, sans qu’aucune solution de relogement adaptée ne soit proposée. Où les familles concernées dormiront-elles ce soir ?
On ne supprime pas la misère et le dénuement en se contentant de déplacer les miséreux.
Si le développement de camps dans des conditions d’extrême précarité ne satisfait évidemment personne, c’est bien la question du manque de place en hébergement d’urgence dans la métropole lilloise qui doit être posée au plus vite par un gouvernement de gauche qui dispose de tous les leviers du pouvoir, alors que des dizaines de familles sont aujourd’hui sur les listes d’attentes du 115.
François Hollande s’était engagé à renégocier le « traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance » (TSCG), appelé aussi pacte budgétaire, signé par N. Sarkozy et A. Merkel.
Il n’en est rien.
Or ce texte durcit encore les traités de Maastricht et de Lisbonne et prône à la fois l’austérité à perpétuité,et le contrôle des budgets par la Commission de Bruxelles.
Pourtant l’expérience montre que cette orientation n’a fait qu’enfoncer les pays européens dans la crise et les peuples dans la souffrance.
N. Sarkozy battu, son traité ne doit pas être appliqué. Il faut aujourd’hui un débat public sur les orientations européennes et un référendum sur le nouveau traité.