La Région Nord-Pas-de-Calais affiche des records nationaux en termes de cancers, mortalité précoce, suicide.
Les politiques ne sont pas démunies face à cette situation. La ville de Lille peut et doit promouvoir une approche globale de lutte en faveur de l’amélioration de l’état de santé de la population.
- En développant un programme d’éducation à la santé dans toutes les écoles primaires et auprès de tous les agents.
- En renforçant les moyens accordés aux services sociaux pour l’aide à l’accès à la couverture maladie universelle complémentaire, aux services de santé, aux soins.
- En favorisant l’expression des citoyens sur leurs critiques, leurs difficultés et leurs interrogations sur le système de santé.
Développer la prévention
Toutes les politiques de la ville doivent être analysées sous l’angle de leur impact sur la santé : les menus et la qualité des produits alimentaires dans toutes les cantines scolaires et municipales, l’impact sur l’environnement des constructions, des travaux publics, des produits utilisés pour l’entretien des espaces verts et des bâtiments municipaux, etc.
La petite enfance est d’autant mieux protégée qu’elle bénéficie de services de PMI, de crèches, de lieux d’accueil par des professionnels qualifiés ;
Nous soutiendrons les associations liées à l’information sur la sexualité, les modes de contraception, les substances addictives.
Agir pour un service public de santé
Tous les acteurs de santé doivent être mobilisés pour assurer un service médical à la hauteur des connaissances médicales et des besoins de la population. Les médecins généralistes, les spécialistes, mais aussi la médecine du travail et la médecine scolaire sont parties prenantes de l’état de santé de la population. Ils doivent trouver à la Mairie un lieu de rencontres régulières et opérationnelles.
Le message doit passer au CHRU de Lille au sein duquel la vile est représenté : une politique de gestion purement comptable de l’hôpital, les suppressions de personnel, l’intimidation des syndicalistes ne sont pas acceptables. Il faut revenir aux missions de l’hôpital pour assurer une égalité d’accès aux soins et une prise en charge globale des personnes, incluant l’éducation à la santé, la prévention et un suivi régulier des patients.