Enseignant. Dès 1933, il agit, contre le fascisme, avec le comité Amsterdam-Pleyel. Participe activement au mouvement social de 1936 avant d’être volontaire dans les brigades internationales.
A son retour d’Espagne il reprend son métier mais il sera révoqué en 1939. Arrêté, en février 1940, il est interrogé par la police militaire française et interné dans les prisons d’Abbeville, Rouen, Caen, Lisieux et St Brieuc d’où il s’évade. Revenu dans le Nord de la France, il part à Charleroi où il participe à la résistance Belge. Fin 1941 il prend la tête de la résistance en Zone rouge (littoral dunkerquois) et sera arrêté en mai 1942. Condamné à 15 ans de travaux forcés par la section spéciale de Douai il est interné à la Prison de Cuincy, à la citadelle de Huy et mis en isolement à Loos d’où il partira pour le camp de Sachsenhausen et ensuite transféré à Buchenwald. Il dirigea le bataillon Hoche avec lequel il sort du camp et occupe la gare du camp.
Jean-Marie FOSSIER revient à Lille le 2 mai 1945. Très vite il devient rédacteur en chef du journal « Liberté » jusqu’en 1960. Il réintègre l’éducation nationale comme professeur de lettres. Il publiera en 1977 un ouvrage de référence « Zone Interdite » et participera à de nombreuses rencontres et conférences avec des étudiants, des lycéens et des militants syndicaux.