Ils participent activement à la définition des besoins à travers leur contribution aux documents de planification et exigent de l’Etat, la fin de son désengagement financier et le respect des engagements pris dans le cadre des contrats de plan hier, des contrats de projets aujourd’hui, des PDU ou des travaux prévus sur les routes nationales, ainsi que la mise en oeuvre des grandes politiques nationales concertées relevant de ses responsabilités.
Ils sont attentifs au maillage numérique des territoires en haut et très haut débit, par exemple en élaborant un schéma départemental des télécoms et favorisent dès le collège l’appropriation par tous, des nouvelles technologies.
En matière de transports et de déplacements, le devenir du transport public, la place dévolue au ferroviaire et au fluvial comme alternative à l’hypertrophie routière, qu’il s’agisse des zones fortement urbanisées, péri urbaines ou rurales, sont des enjeux majeurs pour un développement équilibré et durable des territoires.
Les élus communistes et républicains s’opposent à la logique du tout-voiture et pour les marchandises, du tout-camion, - découlant de la libéralisation des transports et de la concurrence libre et non faussée.
Ils accordent la priorité au développement du maillage des transports en commun et au développement des transports publics pour répondre aux besoins de mobilité des personnes et aux exigences environnementales liées à la lutte contre le réchauffement climatique, les pollutions et les nuisances.
Ils favorisent le recours au rail, à l’inter modalité (rail-route) et à la voie d’eau pour les marchandises. Ils se mobilisent pour que les contrats de projets intègrent ces priorités et que la concrétisation des PDU trouvent les financements nécessaires.
Ils s’opposent aux fermetures de lignes SNCF et se mobilisent avec les populations, les cheminots, les salariés, les élus et tous les acteurs du territoire pour conforter un maillage dense et adapté, notamment du réseau ferroviaire.
S’agissant du financement des infrastructures des transports collectifs et des matériels roulants, les élus communistes et républicains dénoncent les orientations prônant le désengagement de l’Etat et un transfert des charges massif vers les Régions et Départements, les Autorités Organisatrices de Transport (AOT), et les usagers au travers des hausses tarifaires ou encore la moindre contribution des entreprises au financement des infrastructures (Cf. rapport Philip et l’évolution de la régionalisation ferroviaire).
Au contraire, ils considèrent que des ressources nouvelles provenant des bénéficiaires directs du développement des réseaux urbains (ex. bureaux, commerces, immobilier, etc. et en Ile de France, retour du FARIF à la Région) devraient permettre d’accélérer l’équipement des agglomérations en réseaux diversifiés porteurs de renouvellement urbain.
La conséquence directe du désengagement de l’Etat à l’égard de ses responsabilités est une pression croissante sur les départements pour les impliquer dans le financement des investissements lourds en matière d’infrastructures, notamment en Ile-de-France. Les investissements lourds relèvent d’une politique nationale d’aménagement du territoire et de développement durable, c’est encore plus vrai s’agissant de la région capitale.
Ils estiment, confrontés au désengagement de l’Etat, qu’il n’appartient pas au département de financer les infrastructures lourdes de transport mais que les conseils généraux peuvent utilement contribuer à la qualité de leur insertion urbaine ou paysagère, les transports en commun devant aussi être des outils de développement territorial et même de requalification urbaine.
La situation des transports publics en Ile-de-France revêt une dimension spécifique. L’activité de la RATP, entreprise nationale, au côté et en complémentarité avec la SNCF, forme le socle du service public de transport en commun régional. Malgré leur savoir-faire dans la gestion et le développement de réseaux intermodaux, et le fort attachement de leur personnel et des usagers aux missions de service public, les réseaux franciliens sont dans la ligne de mire directe des politiques de privatisation rampante initiées par les règlements européens.
Les élus communistes et républicains estiment, bien au contraire, que la RATP et la SNCF, ont vocation à développer leur coopération sur l’ensemble du territoire francilien et notamment dans la zone agglomérée, en concertation étroite avec les autorités organisatrices, les élus et les populations.
Les élus communistes et républicains, parce qu’ils optent pour une démocratisation des services publics, sont profondément attachés à l’acquisition de droits nouveaux pour les salariés de ces entreprises, à l’amélioration des conquêtes sociales acquises dans ce secteur, à l’instauration d’un véritable dialogue social dans les entreprises de transports publics et au respect des libertés constitutionnelles, en particulier du droit de grève, dont les modalités d’exercice ne doivent pas être corsetées.
Là , où les ressources du département le permettent, ils interviennent pour la création d’une aide départementale en faveur des jeunes, en faveur des demandeurs d’emploi, dans le cadre d’une véritable tarification sociale, même s’ils considèrent sur le fond que les déplacements liés au travail devraient être pris en charge par l’employeur.
Ils estiment nécessaire que l’Etat s’engage à réaliser les travaux routiers réellement indispensables au désenclavement de certains territoires régionaux et restent opposés aux transferts des routes nationales stratégiques d’intérêt national ou européen qui doivent rester dans la domanialité de l’Etat. Ils sont hostiles aux transferts des agents des DDE et au démantèlement du service public de l’Equipement. Cependant, en concertation avec ces derniers, ils créent les meilleures conditions d’accueil de ces agents au sein des services départementaux. Ils exigent dans l’immédiat, une compensation intégrale des charges transférées et une révision des critères de compensation aujourd’hui inadaptés à la réalité et à la diversité des réseaux transférés.
Par l’attention qu’ils veulent voir porter aux aménagements de sécurité de la voirie départementale, par les aides qu’ils proposent d’accorder à l’éducation à la sécurité routière dès l’école, les élus communistes et républicains entendent faire du département un acteur efficace de la prévention routière.