Ce dimanche 4 novembre distribuant les tracts du Front de Gauche au Marché de Wazemmes avec 4 militants de la cellule Denys, pour peu que les gens se soient arrêtés pour parler de la revendication je les ais trouvés extrêmement réceptifs et convaincus que les services publics fondamentaux doivent être assurés par des Entreprises publiques.
Outre la question de l’eau qui a recueilli des avis favorable très clairement et intelligemment défendus par mes interlocuteurs (dont un de Oye-Plage, où la SEN est aussi titulaire d’une DSP d’une communauté de communes) tous les autres services publics ont été évoqués
Un habitant de condition modeste a abordé le prix du gaz, ce qui m’a donné l’occasion de lui rappeler qu’au FdG on est pour la nationalisation du secteur de l’énergie,
Un autre a vivement critiqué la politique tarifaire aberrante de la SNCF de Pepy, et j’en ai profité pour rappeler que la re-réunion (enfin) de RFF et la SNCF dans une même entité ferait l’objet de toute la vigilance du FdG, de façon à ce que la cohérence de mettre de nouveau la construction et l’entretien du réseau à la charge du budget de la SNCF, donc des voyageurs et non du contribuable ne soit pas dévoyée, vu que cette décision politique demande à notre gouvernement de tenir bon, car :
> elle est en contradiction avec l’ouverture du réseau français à la concurrence des autres sociétés de chemins de fer européennes, qui elles, ne financeraient pas le développement intelligent du réseau (car focalisées sur les seules lignes "rentables")
> on oppose aussi à cette réunification l’argument fallacieux que "RFF serait trop déficiataire" ! Nous sommes tombés d’accord avec ce passant sur les faits 1/ que si RFF est "déficitaire" c’est précisément depuis que la SNCF a été débarassée de la charge de son financement(ce qui lui a même premis de faire des profits, que la droite a voulu utiliser pour financer les réductions "familles nombreuses"...) 2/ que nul n’a jamais demandé ni à l’Etat, ni au conseils généraux de rendre "bénéficiaires" la construction et l’entretien du réseau routier, dont la tarification de l’usage aux usagers automobiles est impensable.
En conclusion, si la pluie ne nous avait pas entravés dans le travail d’explication et de sensibilisation à ces questions, ce point fixe désormais régulier aurait été un franc succès.(contrairement a l’absence de plus en plus fréquente de militants socialistes qui autrefois depuis leur base "Le Presto", tenaient le haut du pavé, ce qui montre clairement leurs déclin)