Manifestation régionale 17 octobre 2009
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Plus de 2000 à Lille à l’appel du PCF

Un impressionnant cortège de drapeaux rouge a défilé à l’appel du Parti Communiste ce samedi 17 octobre entre la place de la république et la vieille bourse pour dénoncer la politique du gouvernement, et donner de la voix pour les salaires, l’emploi et les services publics.

Sous les mots d’ordre « nous ne paierons pas leur crise ! » et « Nord Pas-de-Calais debout ! », nous étions plus de 2000 dans les rues de Lille pour répondre à l’exigence d’un débouché politique aux revendications du mouvement social et syndical !

Ci-dessous un reportage de France 3, les articles de la Voix du Nord et Nord Eclair du 18/10/09, et celui de l’Humanité du 19/10/09.

Retrouvez également les photos de la manifestation. L’édition du 23 octobre du journal Liberte Hebdo revient également très largement sur cet événement.


Le Parti communiste mobilise ses troupes à Lille

dimanche 18.10.2009, - La Voix du Nord

On annonçait une quarantaine de bus, venant des quatre coins de la région, pour une manifestation organisée hier après-midi, dans les rues de Lille. ...

De fait, le Parti communiste a bel et bien affrété ces bus et mobilisé ses troupes. Les cars n’étaient pas tous pleins, mais au final, on a quand même compté près de 2 000 manifestants sur le pavé de la capitale régionale hier (1 000 selon les services de police). « C’est une grande satisfaction, lance Hervé Poly, secrétaire départemental Pas-de-Calais du PCF, parti qui organisait l’opération d’hier. On sait que le mouvement social est un peu en panne aujourd’hui. Mais la mobilisation de ce samedi intervient dans la foulée de la réussite de la concertation populaire contre la privatisation de la Poste. » Alors que le ciel s’octroyait une trêve ensoleillée, les manifestants se sont dans un premier temps rassemblés sur la place de la République, avec un mot d’ordre : « Debout ! »

« Mesures d’urgence »

« Notre action s’inscrit dans la lutte contre les mauvais coups portés à notre région, explique Éric Corbeaux, responsable PCF dans le Nord. Nous en profitons pour réclamer des mesures d’urgence : un fonds public régional pour soutenir l’investissement, l’emploi et les salaires des aides en faveur des collectivités qui, à travers leurs projets, salles de sports ou salles des fêtes, soutiennent le bâtiment et le gel des suppressions d’emplois, notamment dans le secteur public, la Poste, le fret, les hôpitaux... » « Il faut refuser que ce soit le peuple qui paye la crise », ajoute Alain Bocquet, député-maire de Saint-Amand, avant d’insister sur l’angoisse des élus quant à la suppression de la taxe professionnelle et la réforme des collectivités locales.

Beaucoup d’élus communistes dans le cortège, mais aussi de jeunes sympathisants et des salariés du secteur privé inquiets pour leur avenir (Benedicta, Trois Suisses, La Redoute, Sevelnord, Sodemeca, Faurécia, Bosal, Française de Mécanique...).

Les manifestants ont symboliquement accroché des affiches relayant leurs doléances aux grilles de la chambre de commerce. • C. C.


2 000 manifestants à l’appel du PCF

Nord Eclair, dimanche 18 octobre 2009

Près de deux mille personnes ont manifesté hier à Lille à l’appel du PCF, pour l’emploi et le pouvoir d’achat. Les élus communistes fustigent la politique du gouvernement, qui selon eux profite plus au patronat qu’aux salariés.

Ils étaient près de 2 000 à battre le pavé des rues lilloises à l’appel du PCF, hier après-midi, pour dénoncer l’attitude du gouvernement face à la crise et exiger une meilleure répartition des richesses. « Les 70 maires communistes de la région ont répondu présent , se réjouit Éric Corbeaux, secrétaire du PCF du Nord. Cela montre que nous sommes un parti uni et combatif. » Un parti qui lorgne déjà sur les régionales, pour lesquelles il appelle à un « large rassemblement » à la gauche du PS. Avec sa manifestation d’hier, le PCF compte bien montrer qu’il incarne la « vraie opposition », par rapport à un Parti socialiste jugé « trop mou dans la région ». Mais Éric Corbeaux ne se trompe pas d’ennemi : la cible privilégiée reste « la droite et le patronat ». « Les mêmes erreurs qui ont conduit à la crise se reproduisent et les traders ont obtenu des profits records en 2009 » , fustige-t-il, tout en estimant que « le gouvernement ment lorsqu’il dit que la relance est en cours : il suffit de voir ce que donnent les plan sociaux à répétition dans la région ». B.R.


Refus du Misère land

Deux mille manifestants ont parcouru samedi le centre de Lille à l’appel des fédérations du PCF du Nord-Pas-de-Calais.

L’Humanité du 18/10/09 - Lille (Nord), correspondance particulière.

Arras, Lens, Maubeuge, Valenciennes, Douai... À l’appel des fédérations PCF du Nord et du Pas-de-Calais, deux mille personnes ont convergé samedi après-midi vers Lille. Nicolas Sarkozy et son gouvernement n’ont pas été épargnés par cet appel à manifester « pour l’emploi, le pouvoir d’achat, les services publics ». « Notre région ne doit pas devenir Misère land ! » a lancé le député Alain Bocquet, fustigeant le « plan de relance » du gouvernement. « Au lieu d’investir pour les dividendes des entreprises du CAC 40, investissons dans l’économie locale, dans les services publics ! Pour l’instant on ne voit rien sur le terrain ! » Rémy, trente-huit ans, et son autocollant « AC ! Contre le chômage », raconte son « malêtre », l’impossibilité de « se projeter dans l’avenir ». Un paradoxe quand on est en « contrat d’avenir ». Une licence de physique en poche, il se retrouve agent d’accueil ; 770 euros par mois pour 26 heures hebdomadaires. Une employée de l’hôpital de Tourcoing, aux prises avec des problèmes de santé, craint que ce soit « bientôt la porte » pour elle. « Fonctionnaire, ça ne signifiera bientôt plus rien... » « Deux heures d’anglais par semaine en terminale et le gouvernement appelle ça développer l’apprentissage des langues », s’insurge pour sa part Dominique. Elle n’en voulait pas, des cinq heures supplémentaires imposées à son emploi du temps de prof, pendant que des milliers de postes sont supprimés ! Pour Hervé Poly, secrétaire de la fédération PCF 62, « l’écart se creuse entre ceux qui ont l’argent facile et les autres, qui peinent encore à se mobiliser ». « Il faut exprimer cela aussi bien dans les institutions que dans la rue. » Jacky Hénin, député européen, les sénateurs Jean-Claude Danglot et Michelle Demessine, des dizaines d’élus locaux en écharpe, des représentants du Parti de gauche, les étudiants de l’UEC...

LM

JT France 3 17-10-09

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