Pic de pollution aux particules fines
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La gratuité des transports, un levier pour lutter contre la pollution de l’air !

La région Ile de France et plusieurs villes (Grenoble, Caen) ont instauré la gratuité des transports le temps du week-end afin de lutter contre la pollution aux particules fines.

Pourquoi ne pas appliquer cette mesure sur la métropole lilloise lors des pics de pollution ?


Voilà qui valide l’analyse de la liste « A Lille l’Humain d’abord » : la gratuité des transports constitue le moyen le plus efficace pour diminuer la circulation automobile et la pollution qu’elle engendre.

Pour lutter efficacement contre la pollution de l’air, le Front de Gauche propose une gratuité des transports permanente, avec ou sans pic. En effet, changer les habitudes des automobilistes est une affaire de longue haleine et seules les villes ayant mis en place une gratuité des transports sur le long terme constatent un diminution durable du taux de pollution.

Afin d’étudier l’impact de la gratuité des transports sur la pollution de l’air à Lille, nous proposons de lancer un test grandeur nature lors du doublement des rames de métro prévu pour 2017.

Ce test, d’une durée d’un mois, permettrait d’étudier l’effet de la gratuité sur les comportements des voyageurs lillois, ainsi que sur la pollution de l’air dans la métropole dans un contexte d’amélioration de la capacité d’accueil sur l’une des principales lignes de réseau.

En 2012, une étude de l’institut de la veille sanitaire concluait que les Lillois-e-s gagneraient 5.8 mois d’espérances de vie si la pollution de l’air était ramenée aux préconisations de l’OMS. Une moyenne de 302 décès liés à la qualité de l’air seraient différés dans la seule métropole de Lille.

Encore faut-il sortir la gratuité du tabou dans lequel certains l’ont enfermé de la même manière que les forces de progrès ou réussi, il y a plus d’un siècle, à lever le tabou d’une éducation gratuite.

A la fois sociale et populaire, la gratuité des transports est la solution la plus écologique pour garantir la qualité de l’air.

Hugo Vandamme

Etude « aphekom » réalisée par l’institut de la veille sanitaire

Cette étude analyse les impacts d’une baisse de la pollution sur la santé dans 9 villes françaises (dont Lille). Les résultats montrent que les niveaux de pollution actuellement observés dans ces villes ont un impact important sur la santé des habitants.

Ainsi, sur la seule métropole Lilloise :

L’espérance de vie à 30 ans pourrait augmenter d’environs 6 mois si les concentrations moyennes annuelles de PM2,5 respectaient la valeur guide de l’OMS. Près de 6 hospitalisations cardiaques et 6 hospitalisations respiratoires par an pourraient être évitées si les concentrations moyennes annuelles de PM10 respectaient la valeur guide de l’OMS. Environ 4 décès par an pourraient être évités si la valeur guide de l’OMS pour le maximum journalier d’ozone était respectée.

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