Un témoignage sur la nouvelle billétique Transpole
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Ca ne pass-pass pas

Après les interrogations dont nous avons fait part concernant la mise en place de la carte Pass-Pass, nous livrons sur le site du PCF lillois un témoignage envoyé par notre camarade MD :

"Sortie du métro, place de la République, contrôle des titres de transport. Même si je suis en règle ce genre de comité d’accueil a le don de me hérisser le poil. Encore les agents de Transpole ne sont-ils pas accompagnés par des policiers et autres militaires de Vigipirate avec lesquels on se croit parfois revenus en temps de guerre en gare de Lille.


J’en profite pour interpeller l’un des agents de l’escouade et lui demander de faire remonter à sa hiérarchie mon mécontentement et le scandale de ce système de ce « pass pass... + simple + pratique + mobile » (sic) qui nous fait sortir de la poche notre titre de transport chaque fois que l’on prend le métro ou le bus, quand il ne fallait le présenter qu’à chaque contrôle éventuel auparavant. J’ajoute que je suis contre ce système onéreux. « C’est les politiques qui ont choisi ça... », lance un autre agent. L’occasion de préciser que j’ai manifesté contre son instauration et le nombre invraisemblable de tarifs qu’il engendre, que je revendique même la gratuité. Son collègue semble comprendre mon agacement ; il me confirme que le système est foireux, même avec la SNCF. Ce qui ne doit pas faciliter les relations avec les usagers... les « clients », pardon. L’appareil de contrôle qu’il tient dans la main coûte « 1400 €... peut être plus ». Le système lui-même aurait coûté 23 millions d’euros... « peut être beaucoup plus ». Un beau gâchis pour l’instant.

Pendant ce temps, derrière eux, une file de plusieurs dizaines de personnes s’allonge entre l’entrée de l’Espace Service Client et le couloir donnant place Richebé. Question : peut-on estimer, en plus du coût réel de l’opération « Pass-Pass », celui que représentent les heures perdues en attente, la mobilisation des escouades d’agents de contrôle, les procédures engendrées par les P.V. ? Quand déjà les trois quart du coût des transports publics de la Métropole sont financés par nos impôts et autres cotisations sociales des entreprises ! Ceux qui manifestaient encore fin juin en dénonçant le « Tour de pass-pass pour les profits de Kéolis » (Transpole) et le racket des usagers avaient et ont toujours bien raison. N’en déplaise à Mme Aubry et à M. Quiquet, enferrés dans leur refus d’entendre raison de la part de ceux qui demandent ne serait-ce qu’une étude sur la faisabilité d’une réduction sensible des tarifs, voire la gratuité."

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