Journal des communistes de Lomme
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Le p’tit coco - février 2013

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Petit Coco

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Personne ne peut plus l’ignorer : notre société est en crise et le seul moyen d’en sortir est,paraît-il, de se serrer les coudes, et aussi la ceinture.Toutefois, on peut remarquer que les nombreux experts qui se succèdent sur les radios et télévisions pournous tenir ce raisonne-ment ont de plus en plus de mal à rester cohérents. Souvenons-nous : encrise, certes, mais la-quelle ?

Après les« subprimes », les bul-les financières, la det-te ... nous voici entrés en crise de « compétitivité ». A chacune de ces étapes, et malgré la diversité des explications, la conclusion est toujours lamême : nous, les petits, les sans-grade, allons devoir payer et aussi, peut-être surtout, accep-ter un chômage endémique qui serait inéluctable.

Notons bien que les contradictions ne gênent pas nos experts.

Par exemple, les fameux 3 % maximum de déficit ont servi, pendant des mois, de justification à toutes les restrictions. On a voulu nous faire croire qu’ils étaient dictés par unenécessité économique. Voilà que nous apprenons que ce n’était qu’une opération de communication de François Mitterrand en 1988.De même, les fameuses « Agences de Notation », pendant des mois, servaient à la mesure objective et infaillible de la santé économique des pays.Voilà qu’elles s’accusent mutuellement d’avoir triché avec les chiffres...Tout cela pour ne pas appeler un chat un chat : c’est le capitalisme qui est encrise. C’est lui qu’ilfaut remettre en cause. Quand imposerons-nous aux grands groupes d’investir pour la satisfaction des besoins, au lieu de spéculer sans vergogne et sans limite ?

Il faut interdire les licenciements boursiers.Clarifier les échanges et s’attaquer aux para-dis fiscaux... et pour commencer, il n’est pas interdit de soutenir le front de Gauche et le choix qu’il propose : « L’HUMAIN D’ABORD ».

Le 15 mars prochain, les expulsions reprennent ! Malgré le chômage qui s’accroît et la pauvreté qui s’étend, les expulsions vont reprendre. On continu e à traiter les personnes en difficulté comme des délinquants. Combien de familles lommoises risquent-elles de se retrou- ver à la rue ? Pourtant le service logement du CCAS de Lomme fonctio nne remarquablement. Pourtant la loi pour le « Droit au Logement Opposable » est votée depuis mars 2007 : elle est toujours difficilement appliquée. Les communistes continueront à combattre une situat ion moyenâgeuse. Leurs élus communaux de Lomme proposeront de nouveau un arrêté anti-expulsion. O n leur répondra sans doute que c’est illégal. Eh bien, changeons la loi ! Nous n’avons pas le mono pole du cœur, mais la justice, c’est l’humain d’abo rd !

Lomme : le rail serait-il abandonné par la sncf ?

De plus en plus, la SNCF privilégie le trafic routier, aussi bien pour les voyageurs que pour les marchan dises.

Notre plate-forme multimodale est délaissée. Les i nstallations du triage de Lille-Délivrance ne sont plus utilisées, alors que son réseau ferré maille une grande partie de la région.

Les axes routiers sont saturés, les accidents sont quotidiens, la pollution s’aggra ve, la santé publique est en jeu.

Pourtant, un développement harmonieux et moderne de s transports (routiers, fluviaux, aériens et ferro viaires) est possible, mais cet objectif est à l’opposé d’une soumission, aujourd’hui dominante, à une concurrence stupide Les choix de la SNCF préservent l’appétit des march és financiers au mépris d’enjeux économiques, so ciaux et environnementaux qui touchent particulière ment la population lommoise.

Les lignes ferroviaires qui irriguent notre région transfrontalière en font un atout formidable pour l ’essor économique de Lille-Métropole. L’utilisation des infrastructures existantes irait dans le sens du développement durable préconisé par le « Grenelle de l’Envir onnement », offrant une alternative au « tout camion » et une contribution décisive à un tel développement. Le ministre des Transport travaille à une réforme d u système ferroviaire et affiche de bonnes intentio ns, pourtant contredites par la politique menée depuis sept mois dans l’entreprise.

C’est l’affaire de tous, des entreprises bien sûr, mais aussi des voyageurs, des citoyens, des élus : per sonne ne peut plus ignorer que les financiers n’ont aucun respect pour l’intérêt général.

Rythmes scolaires : du bricolage bâclé.

Parmi les mauvais souvenirs de l’ère Sarkozy, les suppressions de postes dans l’Education Nationale tiennent sans doute le haut du pavé. Après ce véritable massacre de l’Ecole Publique, les enseignants attendaient beaucoup du Président Hollande et de son ministre Vincent Peillon. Hélas, sous la pression de l’austérité budgétaire s oidisant imposée par l’Europe, c’est la désillusion q ui domine.

Certes, la semaine de quatre jours était à l’évidence un non sens pédagogique : l’enfant a besoin d’étalement du temps scolaire dans la semaine pour une bonne assimilation des connaissances. Mais il faut aussi diminuer le nombre d’élèves par classe, refondre la formation des professeurs, crée r et recréer des postes en nombre suffisant (les 60 000 prévus ne suffiront pas).

Il faut encore prévoir du temps pour l’aide individ ualisée aux élèves en difficulté. Quant aux disciplin es « d’éveil » (sport, musique, dessin ...) elles seraie nt confiées aux communes, dont les budgets sont eux aussi soumis à l’austérité. Les collectivités terri toriales en auront-elles partout les moyens, la volonté politique ?Le ministre a cru calmer le jeu en prometant une prime à chaque enseignant.

Il n’en a pas les moyens et s’est vu désavoué par son collègue des finances. Au final, la démocratisation des savoirs et la lutt e contre un échec scolaire de plus en plus insupporta ble devraient être les priorités de toute réforme. On risque de se contenter d’un transfert de compétence de plus de l’Etat vers les Communes, réalisé sans concertation et dans la précipitation.

Petit Coco

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