Les départements devraient être associés à l’établissement de plans départementaux de résorption du chômage et de la précarité impliquant une responsabilisation des entreprises et une mobilisation des acteurs publics de la formation. Il en va de même pour la contribution des élus départementaux à l’insertion des jeunes, lesquels doivent pouvoir se voir proposer non de nouvelles moutures de CPE, mais des CDI de sécurisation, permettant l’entrée en formation et dans l’emploi, avec un suivi dynamique et des pouvoirs de contrôle élargis aux syndicats, aux jeunes eux-mêmes.
Aujourd’hui largement à la charge des départements, la Prestation d’Autonomie (APA) devrait plutôt être assumée dans le cadre d’un « 5e risque » couvert par la Sécurité sociale et relevée - tout comme la prestation de compensation du handicap (PCH) - de la solidarité nationale dans le cadre d’une gestion démocratisée et non étatique.
Du fait de leur proximité au terrain et de leur rôle historique dans le champ du social, les départements peuvent être associés étroitement à la mise en œuvre concrète de l’APA et de la PCH.
Plus largement, à travers la création de Maisons du Handicap, ils favorisent pour nos concitoyens touchés par le handicap, la conquête de droits nouveaux et l’exercice d’une citoyenneté pleine et entière.
Propositions concrètes :
- Exigeons de l’État qu’il donne aux départements les moyens nécessaires à l’accompagnement des allocataires du RMI.
- Assurons à chacun le retour à l’emploi durable en respect avec les choix professionels de chacun.