> Colères. Sur l’éducation, Michel Ascher intervient en connaisseur. Chef d’établissement pendant dix-huit ans, après avoir enseigné l’anglais, il avait renvoyé ses Palmes académiques au ministre. Il protestait contre l’attribution d’une prime aux recteurs, « s’ils parviennent à supprimer le plus de postes possibles ». Il avait été suivi par 300 « palmés ». « La rectrice de Lille va toucher la bagatelle de 7 000 E », déplore-t-il.
Lillois du Buisson, Marcquois pendant vingt ans, candidat PC aux cantonales en 2008, Michel Ascher dénonce la dégradation de l’enseignement et « la vision ultralibérale du pouvoir ». La dégradation de la santé provoque, elle, la colère de Jérôme Leroy, romancier, président du comité de soutien des candidats : « On culpabilise les Français en leur expliquant que le déficit de la Sécu est de 18 milliards d’euros, mais l’État laisse une centaine de milliards en allégements de charges ! » Outre l’auteur de polar, plusieurs personnalités peuplent ce comité de soutien : Franck Vandecasteele (Les Marcel), Dominique Sarrazin, Jean-Pierre Leroy, ancien conseiller général socialiste...
> Penser ensemble.
« Le programme du Front de gauche est appelé à évoluer, note J.-C. Cuvelier. Des ateliers législatifs seront lancés. » Ouverts à tous. Dans la 9e, une première réunion, avec des économistes, aura lieu le 7 février, à 18 h 30, salle de la conciergerie, place Doumer à Marcq. > Rêve de ballottage.
L’objectif est ici « de faire bouger les lignes, indique Jean-Claude Cuvelier, de peser à gauche ». Dans cette 9e très à droite, les candidats vont s’adresser à leur « socle électoral élargi, aux électeurs de gauche inquiets ou désemparés, aux abstentionnistes... » But chiffré : « Atteindre les 10 % ». Martine Roussel croit en son élection. Elle s’exclame en tout cas : « Et si on mettait Bernard Gérard en ballottage ? ! » •