La nomination mercredi en conseil des ministres de Monsieur Itier , Haut Commissaire à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale nous inspire de fortes inquiétudes pour un secteur qui représente 10 % du PIB, près de 200 000 entreprises et 2,5 millions de salariés en France.
Celui qui annonçait « la fin de l’Etat providence », promeut le mécénat et le retour sur investissement risque bien de pervertir un espace subversif dans l’économie capitaliste.
Le volet de l’économie sociale et solidaire du programme d’Emmanuel Macron, rédigé par le nouveau Haut-Commissaire, ne fait nullement mention des banques coopératives, ni des Sociétés coopératives d’intérêt collectif et encore moins de la création de nouveaux droits et de pouvoirs d’intervention des salariés.
En revanche, la suppression des contrats aidés, la casse du droit du travail et la réforme de l’ISF sont, elles, bien mis en œuvre par le gouvernement de Macron.
Cette nouvelle considération pour l’économie sociale et solidaire rime donc bien avec « intérêts et profits »
La 10e édition du mois de l’ESS programmée en novembre s’annonce donc comme un mois de résistance !