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Canton de Lille Nord-Est« Nous proposons une gauche d’espoir et de combat »

(La voix du Nord du 27 janvier 2011) À gauche toute ! Dans le canton de Lille Nord-Est, le front de gauche part le coeur léger ...

et le poing levé à la bataille des cantonales. C’est Sylviane Delacroix (PC) qui portera ses couleurs avec l’objectif de succéder à la socialiste Betty Gleizer.


Une utopie ? Jean-Pierre Leroy, l’ancien conseiller général emblématique du PS qui avait repris le canton à la droite en 1998, lui a déjà apporté son soutien et son « indéfectible amitié ». Maintenant, donc, place au destin et à la politique. Dans un secteur qu’elle connaît sur le bout des doigts - elle a vécu trente ans à Mons-en-Baroeul - l’actuelle adjointe aux handicapés de Martine Aubry n’entend pas laisser le monopole du discours progressiste au parti socialiste. Surtout pas. « La solution est bien plus à gauche mais face à une gauche incohérente et décevante, nous proposons une gauche d’espoir et de combat. »

« L’humain d’abord... »

Dans ce canton très peuplé (50 000 âmes), Sylviane Delacroix entend mener une campagne quartier par quartier pour rappeler ce que doivent être les priorités. Fives ? « Je vois des projets s’annoncer mais je vois aussi des gens s’appauvrir. » Mons ? « Je ne vois toujours pas de lycée et je vois, en revanche, la fin de la gratuité pour les lycéens dans la métropole. Ce sont les élus verts et socialistes qui l’ont supprimée. » Pourtant de l’argent, il y en a. Sylviane Delacroix a lu le très patronal magazine Challenge. « J’y ai vu les milliards de la famille Mulliez, ceux des Peugeot ou de la famille Barrière. » Face à cela, la candidate du front de gauche répond unité et action contre les suppôts du capitalisme financier. « À la stratégie de Lisbonne, flexibilité pour les salariés et flexisécurité pour les actionnaires, nous opposons l’humain d’abord. » De l’argent pour les plus démunis ? Sylviane Delacroix et le FdG proposent d’assigner l’État devant les tribunaux pour obtenir le remboursement de la dette. « Le conseil général du Nord est étranglé financièrement. Depuis 2004, si l’État avait respecté ses engagements, c’est presque deux milliards de plus qui auraient dû être versés. Que fait son président ? » •

FK. L.

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