Non, nous ne sommes pas condamnés à travailler plus pour gagner moins.
Si de temps à autre des dividendes faramineuses sont affichées au public, elles sont tout aussitôt présentées comme inaccessibles aux citoyens. Les profits seraient intouchables, les choix de gestion indiscutables et l’argent suivrait des circuits mystérieux, pris quelques fois de folles convulsions, sans que son usage soit à discuter.
La violence des désordres du monde appelle pourtant à bousculer la vache sacrée et ses bouviers intéressés. Non, l’argent n’est ni fou ni diabolique. Il irrigue l’économie selon les canaux qui lui sont ouverts.
Le « travailler plus pour gagner plus » est une arnaque. Il est temps d’inverser le rapport de force quant à l’usage de l’argent. La politique n’est pas impuissante, contrairement à la rengaine des gouvernants.