Les multiples tentatives de déstabilisation du pays menées depuis les USA avec une partie de la droite montrent que pour les adversaires de la révolution bolivariennes, tous les coups sont permis. Car non seulement le Venezuela a échappé à leur tutelle politique, non seulement il s’est libéré du vampirisme économique des grands groupes mais il contribue de manière décisive à dessiner une autre carte de l’Amérique latine.
Sous des formes diverses, modérées ou plus radicales, les forces de gauche sont désormais au pouvoir en Equateur, en Uruguay, au Nicaragua, en Bolivie, au Bresil... Cuba est aujourd’hui sortie de son isolement en Amérique latine. La dernière décennie a vu apparaître des leaders atypiques, Morales en Bolivie, Correa en Equateur. Des hommes issus des couches les plus pauvres ont accédé au pouvoir. Ils sont attendus au tournant par les couches dirigeantes qui avaient pour tradition depuis des décennies de se partager le pouvoir comme un bien privé et héréditaire. Ceux là n’ont pas renoncé et renonceront d’autant moins que la tâche est considérable. Il y a loin du recul de la pauvreté à son éradication. Loin du recul du travail des enfants à sa fin. Loin de l’alphabétisation à la citoyenneté. La drogue, le crime organisé et massif, la corruption perdurent.
Bolivar dans une lettre citait Montesquieu : « Il est plus difficile de tirer un peuple de la servitude que d’en asservir un libre » et le même à la fin de sa vie confiait amèrement que servir la révolution, c’était « labourer la mer ». Rien n’est jamais acquis à l’homme. Mais l’Amérique Latine d’aujourd’hui nous dit que seules les batailles qui se mènent peuvent être gagnées. C’est vrai pour tous les continents et tous les pays.
Salut à Hugo Chavez, vive nos frères vénézueliens, et longue vie à la révolution bolivarienne.