Comme l’a indiqué Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, « une gauche nouvelle doit émerger dans le pays, une gauche, qui dit non à l’austérité, à la précarité et à l’insécurité de nos vies, qui dit oui à la solidarité, au vivre-ensemble, aux politiques publiques de justice sociale que peuvent mettre en œuvre les départements ».
Les communistes s’y emploient, dans les luttes sociales, par leurs actions au quotidien, mais aussi lors des élections comme celles du 22 mars.
Le rassemblement du Front de Gauche, que les communistes lillois ont choisi d’élargir aux écologistes d’EELV sur 4 cantons, est un élément d’avenir dans le paysage politique. Nous avons la possibilité avec ces élections des 22 et 29 mars de donner de la force à cette dynamique pour des départements solidaires, écologiques et démocratiques.
Lille 1 : Vieux Lille, St André, Marquette, La Madeleine...
Titulaires : Jean-Pierre Houbron (PG) Florence Lallemant (EELV)
Suppléants : Myriam Leignel (PCF) / Julien Tabereau (EELV)
Lille 2 : Pellevoisin, Marcq en Baroeul, Mouvaux, Bondues
Titulaires : Martine Roussel (PCF)/ Emilien Decante (PCF)
Suppléants : Camille Duhayon/ François Dessennes
Lille 3 : Fives, Hellemmes, ST Maurice, Mons-en-Baroeul
Titulaires : Sylviane Delacroix (PCF)/ Yvon Spriet (écologiste)
Suppléants : Pierre Januel (EELV)/ Gisele Hubert (association « les Gens d’Hellemmes »)
Lille 4 : Lille Centre, Moulins, Ronchin, Lezennes
Titulaires : Stéphanie Bocquet (EELV) / Sébastien Polvèche (PG)
Suppléants : Virginie Drapier (EELV) / Thomas Alam (PCF)
Lille 5 : Wazemmes, Lille-Sud, Faubourg de Béthune, Vauban Esquermes
Titulaires : Hugo Vandamme (PCF)/ Josiane Dabit (EELV)
Suppléants : Alia Houriez-Barnat /Ambroise Lesage
Lille 6 : Bois-Blancs, Lomme, Loos...
Titulaires : Philippe Lemiere (PCF)/ Colette Becquet(PCF)
Suppléants : Maxime Bottin (PCF)/ Sergine Vintaer (PCF)
https://www.facebook.com/Frontdegauche.lille6
et le site des cantons de Lille 1, 3, 4, 5 :
http://elections-departementales-59.fr
Les mots se télescopent pour traduire le sentiment des femmes et des
hommes qui ont voté en 2012 en espérant le changement. Électeurs de
gauche, socialistes, écologistes, communistes et du Front de gauche, nous
avons voté en 2012 non seulement pour nous débarrasser de Sarkozy, mais
aussi de sa politique.
Certains avaient beaucoup d’espoir, d’autres beaucoup
moins d’illusions. Moins de 3 ans après le bilan est
catastrophique. Hollande et les gouvernements
successifs n’auront même pas fait semblant de mener
une politique de gauche. Depuis le début ils
n’obéissent qu’au MEDEF et aux marchés financiers.
Et pour quels résultats ? Alors que les dividendes
versés aux actionnaires augmentent, nous assistons à
l’explosion du chômage et de la précarité. La loi
Macron, pire encore que l’illustration d’une politique de
renoncement est saluée et encouragée par la droite et
les forces libérales.
Face à ce que certains qualifient de trahison, les femmes et les hommes de
gauche renoncent. Une force considérable, mais désabusée, qui, en ces
temps difficiles et incertains, baisse les bras en se disant « A quoi bon ? Tous
les mêmes ! ».
Le 22 mars lors des élections départementales, certains sont prêts à
s’abstenir, ou à parfois se laisser tenter de voter pour le pire.
Nous avons toutes les bonnes raisons d’être déçus et en colère, mais pour
autant faut-il laisser à la droite et son extrême tous les pouvoirs, les laisser
décider de tout à notre place ? Faut-il, face à la trahison de nos espoirs, nous
résigner à faire une croix sur notre avenir et l’avenir de nos enfants et petitsenfants
?
Face à la déception, Jean-Christophe Cambadelis, le Premier secrétaire du
PS ne trouve rien de mieux que de faire porter la responsabilité de son échec
sur l’ensemble des forces de gauche qui ne se rangeraient pas derrière le
PS. Pour se rassembler la peur de la
droite ne suffit pas, il faut être d’accord
sur une politique. Et comment les forces
de gauche pourraient-elles se
rassembler derrière une politique
libérale ?
Face à la colère, Manuel Valls panique et ne trouve d’autres solutions pour
rassembler que d’agiter les peurs autour du Front national. Le danger est
réel, mais pour l’endiguer, les postures, les gesticulations ne servent à rien :
il faut changer de politique.
Les départements : un maillon essentiel des politiques
publiques
Les élections départementales sont l’occasion de donner de la force à des
élu-e-s de combats qui soutiendront les politiques de solidarité des
départements : politiques de santé, d’aide aux personnes handicapées et
âgées, de protection de l’enfance, de transports scolaires, d’insertion des
personnes en difficultés etc. et d’encourager des choix pour le progrès
social, l’emploi et les revenus, le vivre ensemble et l’environnement.
En résumé, c’est faire le choix du bouclier social quand tous les autres ne
jurent que par des réductions de la dépense publique qui fragilisent les plus
modestes et par conséquent sont créateurs d’injustices.
Une nouvelle gauche émerge
Ces élections sont aussi l’occasion de donner un signal : une nouvelle
gauche se construit. Une gauche qui ne se résigne pas, une gauche antilibérale,
contre l’austérité. Une gauche qui fait passer l’intérêt des peuples
avant celui des banques, une gauche pour qui le vivre ensemble ne reste pas
qu’une formule !
Dimanche 22 mars, nous voulons faire entendre notre voix, une autre
voix, nous sommes en colère mais nous ne nous résignons pas. Nous
voulons un nouvel élan progressiste pour notre département et pour notre
pays !