Durant cette nuit là et le lendemain, de nombreux corps flottaient à la surface de la Seine. De nombreuses familles algériennes n’eurent plus jamais de nouvelles d’un père, d’un mari ou d’un fils.
Reconnaître le 17 octobre 1961, ce serait un élément de plus à mettre à l’actif du rapprochement entre le peuple algérien et le peuple français. Ce serait un acte de concorde entre les deux peuples.
Les auteurs de cette proposition de loi proposent donc que la France, par la voix de son Parlement, reconnaisse, cinquante ans plus tard, cette tragique journée du 17 octobre 1961.