Le changement de statut et l’ouverture du capital de La Poste soumettraient la gestion de l’entreprise aux seules exigences de ses actionnaires, au détriment des missions de service public. Cela conduirait à l’abandon des activités jugées peu rentables, avec des conséquences graves pour la population et pour l’aménagement du territoire.
Les communistes ne sont pas dupes des promesses réservant le capital aux seuls acteurs publics. Le changement de statut entraînera inéluctablement l’ouverture du capital à des acteurs privés et de fait une privatisation à court terme. C’est pourquoi ils demandent que le projet de changement de statut et d’ouverture du capital de La Poste soit abandonné. Ils exigent au contraire que des moyens nouveaux soient accordés à l’établissement. Un financement pérenne doit être assuré afin que la qualité du service public soit restaurée puis améliorée. Le service public postal s’est en effet fortement dégradé ces dernières années du fait des décisions des instances dirigeantes de l’établissement.
Partie prenante du « Comité National contre la privatisation de La Poste », le PCF soutient l’initiative de Consultation citoyenne le 3 octobre 2009 « contre la privatisation de la Poste, pour un débat public, pour un référendum sur le service public postal ». Nous appelons tous les élu-es, les salariés, les usagers à participer massivement et à faire reculer le gouvernement.
Le gouvernement a décidé de changer le statut de la Poste sans demander leur avis aux citoyens.
Usagers, salarié-e-s, élu-es locaux, nous avons notre mot à dire !