Face à eux, nous sommes tous dans le même wagon : que l’on soit cheminot, employé ou usager des compagnies de transports, nous dénonçons leur arguments idéologiques qui visent à abolir notre système de retraites par répartition.
Si aujourd’hui les transports sont à l’arrêt, c’est parce que :
* Les salariés comme les usagers ne veulent pas du travail comme seule destination jusqu’à 67 ans : nous ne voulons pas être condamnés à être à perpétuité des outils d’un système. Le boulot n’est pas notre terminus.
* Les salariés comme les usagers ont subit une crise qui a vu les plus riches s’enrichir souvent grâce aux revenus du capital. C’est en faisant cotiser ces revenus au même titre que les salaires que nous réussirons à financer les retraites.
* Les salariés comme les usagers en ont assez de subir le chantage au chômage justifier la stagnation des salaires et la réforme des retraites. Il est possible de créer des emplois, notamment dans le secteur public. Aujourd’hui, seul le gouvernement s’obstine à vouloir encore supprimer des postes alors que ceux-ci financent les retraites et améliorent la qualité des services publics.
* Les salariés comme les usagers ne veulent pas voir les pickpockets gouvernementaux appauvrir leur future pension, pour la mettre dans la poche des investisseurs de fond de pension d’un système par capitalisation. Dans le train, comme ailleurs, nous en avons assez des premières et deuxième classe.
* Dans une société qui impose des parcours professionnels discontinus, Les salariés comme les usagers ne veulent pas voir la précarité supprimer leur droit à la retraite. Chacun doit pouvoir être rémunéré et cotiser pendant ses périodes de formation. Même si nous sommes amenés à changer de travail comme de ligne de transport, nous avons besoin de nouveaux chemins de traverses afin de sécuriser notre parcours professionnel.
Question subsidiaire : Serons-nous à l’abri de nouveaux problèmes techniques provoqués par la fatigue et l’usure dans une société où il ne serait permis de voir le bout du tunnel qu’au bout de 41 annuités et demi ?
Comme 69% des français, nous soutenons aujourd’hui les salariés en gréve.
La lutte des cheminots, des employés des compagnies de transports est la notre, notre lutte est la leur.