« Les règles de l’État de droit ne sont pas respectées »
Les autorités libanaises ont demandé des explications à l’ambassadeur de France. Le Premier ministre libanais a qualifié ce report « d’injustifiable ». Cette situation suscite de l’incompréhension, une vive émotion au Liban car Georges Ibrahim Abdallah, libérable depuis des années, fait manifestement l’objet d’un traitement d’exception. Et ce serait sous pression de l’administration américaine que Manuel Valls n’aurait pas signé l’arrêté d’expulsion.
Le PCF souligne le caractère consternant d’une telle situation judiciaire. Les règles élémentaires de la justice, de l’État de droit doivent être respectées et Georges Ibrahim Abdallah doit, en conséquence, être libéré.