Pourquoi organiser ce type de rassemblement plutôt qu’un meeting ?
Bien sûr, nous avons des propositions, mais pour convaincre et apprendre, il faut prêter attention à la démarche. Ce que l’on cherche, pour résumer, c’est filer des billes pour bâtir ensemble, pas raconter la messe. Dans ce genre de réunion, tout le monde apprend, les Lillois, mais aussi nous-mêmes, les militants. Ou plutôt, désapprend, pour tendre vers un échange de savoirs et d’aspirations dans un dialogue constant et soutenu avec la population. Il faut donc se donner les moyens d’être à l’écoute des demandes et des informations.
Quelle forme prennent ces assemblées ?
Dans le cadre de la campagne du Front de Gauche, nous avons testé une nouvelle forme de consultation, les assemblée citoyennes, associant les citoyens à l’élaboration de nos propositions. Pour la campagne qui s’ouvre, nous devons aller plus loin, être plus ambitieux, et faire de ce cadre des assemblées citoyennes, celui d’une réelle discussion avec les acteurs plus ou moins engagés que sont les citoyens. Chercher le contact, chercher la rencontre, chercher des réponses construites avec les citoyens, à partir de leurs questions et problématiques, voilà ce qui doit nous animer. Les Lillois, habitués à une ultra-majorité socialiste, cherchent pourtant leur gauche, ou plus exactement une cohérence avec des idées avec les actes de transformation sociale réelle. Il faut inscrire nos slogans dans le réel. Dans les faits, lors des deux dernières assemblées citoyennes que nous avons organisées, il y a eu une prise de parole officille, suivi d’un temps de réflexion en ateleir, ce qui permet à chacun de discuter avec ses voisins, de s’impliquer.